Nous sommes plus de 100 000 proches aidants dans la Capitale-Nationale
Nous constituons la structure portante du réseau de la santé
Le proche aidant désigne toute personne de l’entourage qui apporte un soutien significatif, continu ou occasionnel, à titre non professionnel à une personne ayant une incapacité ou une déficience, qu’elle soit physique ou mentale.
Quelques données générales
- Les proches aidants assument de 70 à 90% des responsabilités en assurant eux-mêmes ce que toute personne autonome fait. Il s’agit de répondre et d’assurer les besoins de soins, de sécurité, d’hygiène et tout le suivi médical, etc., souvent jusqu’à épuisement.
- Plus de 80% sont des femmes;
- La moyenne d’âge des proches aidants se situe entre 46 et 55 ans et ces derniers sont sur le marché du travail;
- Les proches aidants s’occupent de plus en plus de personnes aînées;
- Les proches aidants prodiguent de 8 à 40 heures de soins par semaine et la tendance veut que, plus on avance en âge, plus ce nombre d’heures augmente;
- Les risques que le proche aidant décède avant la personne aidée augmentent de 63% dans les trois premières années lorsque le proche aidant est lui-même âgé et en mauvaise santé.
Les causes sont multiples
- Problèmes liés au vieillissement
- Différentes formes de cancer
- Maladies cardio-vasculaires
- Problèmes de santé physique et / ou mentale chez l’enfant
- Maladie d’Alzheimer et / ou démence
Un apport efficace et peu coûteux
- La contribution des proches aidants est évaluée à plus de 4 milliards de dollars annuellement pour le Québec
- Le coût moyen annuel pour maintenir une personne malade et en perte d’autonomie dans un centre d’hébergement de longue durée est de 70 000$
- Le coût annuel pour maintenir une personne malade à domicile est d’environ 10 000$
- La presque totalité des aidés (96%) souhaitent vivre et mourir à domicile.
Le soutien aux proches aidants : plus nécessaire que jamais
- Le vieillissement de la population est une réalité inéluctable
- La Capitale-Nationale compte à elle seule 16% de plus de personnes aînées que la moyenne québécoise
- Les besoins seront grandissants pour les prochaines décennies
Le vivre chez soi est le meilleur choix, selon les politiques ministérielles
Chez soi : Le premier choix – La politique de soutien à domicile
Vivre et vieillir ensemble chez soi dans sa communauté au Québec, 2012